29 novembre 2014

Un Barton de mieux



Ralph Barton, Photoplay Magazine, avril 1925


Avec cette septième illustration pour le feuilleton d’Herbert Howe, voici le dernier des dessins de Ralph Barton pour Photoplay Magazine après cinq ans de présence régulière, alors qu’allaient débuter son étroite collaboration avec le New Yorker ainsi que celle pour Harper’s Bazaar où il illustra Gentlemen Prefer Blondes dans un esprit si proche qu’il est permis de penser que ce fut l’origine de la collaboration avec Anita Loos.



n°417

25 novembre 2014

Sept barbus à Hollywood (solution)



Jean Des Vignes, Photoplay Magazine, février 1925




Mon appel aux spécialistes a été fructueux sur-le-champ. Que “Willc” en soit chaudement remercié (ce serait un joli hasard s’il fut le 100 000e visiteur enregistré hier).  
Photoplay Magazine était un très chic mensuel édité à Chicago, dirigé par James R. Quirk.



Jean Des Vignes, Photoplay Magazine, février 1925

https://archive.org/stream/pho28chic#page/n8/mode/1up


n°416

22 novembre 2014

Sept barbus à Hollywood





Douglas Faibanks Jr., Harold Lloyd, Buster Keaton, Pola Negri, Charlie Chaplin, Jackie Coogan, William S. Hart dans Photoplay Magazine’s, pastichant une publicité où Rudolph Valentino arborait une barbe.
Si les personnages sont bien identifiés, cette image est d’une trop faible définition pour déchiffrer la signature de son auteur. J’en appelle donc aux spécialistes.



n°415

20 novembre 2014

Un aperçu sur l’étoile du matin






« Dieu le tient en haute estime, celui qui rétablit la paix entre les hommes, entre l’homme et la femme, entre les pères et les enfants, entre les voisins, mais en plus haute estime encore celui qui rétablit la paix entre les peuples, dit Welwel, en citant les paroles du Talmud, quand il informa Alfred qu’il était invité avec Jankel à un mariage, à la première légitimation dune liaison amoureuse entre une fille du Village Neuf et un garçon du Village Vieux. Le couple s’était connu et aimé à la fête de la fraternisation. C’était à la fin du mois de janvier. 
Welwel cita la phrase sans solennité, avec une pointe de tristesse. Il ne croyait pas que la fraternisation aurait un effet durable.
« Cest un bon signe, dit Jankel. Un signe seulement, rien de plus. Mais sils commencent à s’allier entre eux, c’est une bonne chose.
— Oui, oui, dit Welwel, ils se sont déjà alliés avant la fête de fraternisation. 
— Mais seulement dans les anciennes familles, c’est le premier cas de mariage entre les deux villages », dit Jankel, faisant comprendre par une mimique à Welwel, qu’il ne fallait pas gâcher le plaisir d’Alfred, qui était tout heureux d’être invité à ce mariage. 
Jankel, lui non plus, ne fondait pas d’espoirs excessifs sur la fraternisation, surtout après les dernières nouvelles politiques, que Welwel avait rapportées de la ville au début de l’année : dans la Voïvodine voisine, le mouvement nationaliste qui agitait les paysans ukrainiens donnait beaucoup de fil à retordre aux autorités, et s’il ne s’était pas encore étendu aux environs de Dobropolje, il y avait peu d’espoir que les agitateurs et les provocateurs qui existaient des deux côtés, épargnent juste ce petit coin tranquille. 
Soma Morgenstern, Idylle en exil 
(traduit de l’allemand par Denis Authier et Christian Richard) 



Soma Morgenstern au café Le Tournon à Paris, avec Joseph Roth (au centre), 1938


Soma Morgenstern, Viennois, Juif de Galicie, écrivait en allemand, comme Joseph Roth qu’il rejoignit en exil à Paris en 1938 suite à l’Anschluss, et à qui il consacra un livre : Fuite et fin de Joseph Roth. Sa trilogie Étincelles dans l’abîme lui valut la grande estime de Musil.
Pendant la drôle de guerre, il connut les camps d’internement français, s’en évada à l’arrivée des Allemands, et gagna les États-Unis en 1941 après avoir été parmi les réfugiés en transit à Marseille que Varian Fry et lEmergency Rescue Committee aidèrent dans leur fuite.





http://80grammes.blogspot.fr/2014/11/soma.html
http://plusoumoinstrente.blogspot.fr/2012/02/de-vienne-tournon.html


n°414