26 novembre 2011

Sourire japonais


En 1935, Setsuko Hara débute au cinéma dans Tamerau nakare wakodo yo, de Tetsu Taguchi. Elle a quinze ans. Le cinéma parlant a gagné le Japon.
Elle obtient son premier grand rôle dans dans Atarashiki Tsuchi, La Fille du samourai, en 1937 (production germano-japonaise dirigée par Arnold Franck et Mansaku Itami).



Setsuko Hara reste liée à jamais au cinéma d’Ozu (l’inoubliable Noriko de Voyage à Tokyo, 1953) avec qui elle tourna six films, de Printemps tardif en 1949 à L’Automne de la famille Kohayagawa (ou Automne précoce) en 1961.
Mais comment ne pas se souvenir aussi de Taeko (Nastassia) dans L’Idiot de Kurosawa. Elle abandonna le cinéma et se retira radicalement de la vie publique après la mort d’Ozu, en 1963. Cette retraite prématurée la fait comparer à Garbo par Donald Richie*, à ceci près que son sourire était bien moins rare, un sourire radieux et mélancolique.
Setsuko Hara est toujours vivante.


*Donald Richie, Ozu, éditions lettre au blanc, Genève 1980













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